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Des réflexions, des histoires. Une vie.
26 septembre 2013

Une réflexion existentielle parmi d'autres : trop d'empathie, ça donne quoi ?

Hier, je discutais avec quelqu'un dont j'apprécie beaucoup le raisonnement, sur une question existentielle issue d'un micro-incident de la journée. Et, comme à chaque fois que ça m'arrive, plutôt que de ruminer dans mon coin, je m'en vais chercher une âme avertie afin d'échanger sur ladite question, sans doute pour m'assurer que je ne suis pas aussi idiotes que certaines réactions pourraient me le faire croire.

Heureusement, je ne me sers pas de mes amis comme d'un psy à chaque fois, mais quand même, c'est assez fascinant de pouvoir "confronter" les points de vue. Enfin bref.

J'ai l'impression qu'au final, j'avais l'impression de ne pas avoir assez d'empathie pour les autres. Sauf que, dans ma tête, au moment où j'ai commencé à en parler, j'associais le ressenti et la réaction. Et, en dissociant les deux, et après avoir essayé de répondre le plus honnêtement possible à mon cher camarade, j'en ai déduit que j'avais beaucoup trop d'empathie... et de fil en aiguille, il a fini par m'indiquer, avec un certain humour (j'espère :P), que j'avais un profil de paillasson.

Mouaip. Même pas étonnant, finalement. J'ai souvent été l'épaule pour pleurer, les oreilles pour écouter, la bouche pour conseiller, les bras pour câliner, quand les gens n'allaient pas bien. J'ai souvent été au delà de mes limites (et donc de mon fameux "instinct de conservation", comme évoqué par l'ami en question) afin de m'assurer qu'une personne en face de moi pourrait aller mieux. Et, hormis ma santé physique, je ne me suis jamais vraiment demandé comment j'allais, moi.

En analysant l'année 2013, je me rends compte que, hormis le "fuck you" envoyé à la vie en général quand j'ai eu 18 ans parce que j'étais "grosse et moche" , j'en ai envoyé un autre, plus discret, plus simple, mais plus dur sans doute à mettre en route. Un "Je veux, je prends" (c'est un raccourci, hein, je ne force jamais personne) , dont je n'ai pas encore réussi à trouver la formule inverse. 

Je ne suis ni un martyr ni une victime de quoi que ce soit. Je ne suis qu'un être humain avec ses limites sachant les reconnaîre mais les ayant longtemps ignorées car, au final, la loyauté et l'attachement à l'autre, quelle que soit la personne, l'emportait toujours sur tout le reste.

Je serai toujours là pour les autres. Je le pense bien. Mais il est temps, aussi, que je travaille sur moi, pour moi, pour arriver à être celle que j'aurais toujours dû être plutôt que le paillasson que je suis devenu, même si j'ai réussi à m'améliorer légèrement au fil des années. Je ne suis pas en train de dire que je vais envoyer tout le monde bouler (je connais trop de gens géniaux pour m'en séparer même mentalement!) , mais je vais penser à moi, et à ce que je dois accomplir.

C'est d'ailleurs amusant, que cet ami arrive à me faire faire ce genre de réflexions sur moi-même, alors qu'il a déjà eu d'autres rôles déterminants cette année... faudra que je lui envoie sa médaille, un de ces jours.

(Mais en chocolat, hein, parce que là je vais en vacances et... ahem...)

Enfin bref, voilà. Je devais écrire mon coup de gueule sur les Iphone, je vais le faire, mais je pense que je vais essayer de faire quelque chose d'un peu plus réfléchi qu'un simple "J'aime pas çaaaaaaaaaaaa" .

Bises à ceux qui me lisent.

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