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Des réflexions, des histoires. Une vie.
16 septembre 2013

Les liens du sang et autres réflexions

Aujourd'hui, je voulais parler des liens du sang. Ces liens qui sont parfois si forts qu'on se détruit, qu'on s'oublie, qu'on veut faire honneur, qu'on veut rendre fier... Dans de nombreuses familles, peu importe la culture, la religion, la langue, il y aura des hommes, femmes et autres, qui n'oseront pas bouger, parler d'eux, vivre leur vie, car ils se sentent retenus par les chaînes invisibles des liens du sang.

J'avoue avoir de la chance. Même si ça ne se fait pas, même si je glaçerais le sang de certains à le faire devant eux, oui, je l'avoue, j'ai déjà dit à ma mère "Maman, je t'aime, mais là, tu me fais chier" . C'est pas beau. C'est vrai. C'est quelque chose qu'on ne devrait pas avoir à dire dans des circonstances idéales.

Sauf que justement, les circonstances ne sont pas toujours ni souvent idéales. Et parfois, on aura besoin de dire cette phrase à un parent. Un parent "normal" vous répondra exactement la même chose, vous vous ferez la gueule 5 minutes (ou, allez, 5 jours) et puis tout reviendra à la normale : comme on peut dire en anglais "I love you but sometimes I don't like you at all" (que je dirais en français "Je t'aime mais parfois je ne t'apprécie pas du tout").

(Non non je n'ai pas pour habitude d'insulter ma mère gratuitement, promis, mais bon, on s'aime parfois comme chien et chat, selon les saisons)

Il m'est arrivé de rencontrer des gens qui me diront "Miiiiiiince, mes parents vont me tuer." Bon, je le comprends si tu as 15 ans et que tu apprends que tu es enceinte. Ou alors, si tu t'es fait prendre à voler un paquet de bonbons et que du coup, ton père doit venir te chercher au magasin.

Mais quand tu as presque 30 ans et que tu as un boulot et que tu gagnes ta vie, même si tu vis chez tes parents, tu as le droit de vivre. Je ne dis pas que tu dois te moquer de tes parents et ramener ton coup d'un soir tous les jours. Je ne dis pas que tu dois rentrer bourré(e) à vomir sur le canapé blanc du salon. Ou te promener à poil alors que le chef de service de ton père est invité pour un dîner important (on sait jamais, ça arrive encore ces trucs là ?) .

Mais tu devrais pouvoir aller boire un verre avec les copains. Tu devrais pouvoir aller voir un film au ciné. Tu devrais pouvoir flirter sans avoir l'impression d'être une pute qui fait le mur. Ou un "ptit con" entouré de mauvaises influences.

Les liens de la vie, ce sont les chaînes que tu auras décidé de créer toi-même. A partir d'un certain âge, même si tu aimes ta famille, même si ça fait mal, tu dois apprendre à t'envoler. Petit à petit. A montrer que tu es capable. Que tu vaux quelque chose. 

Ah, pardonnez. Je m'égare. Ou peut-être pas. 

On a parfois l'impression de ne pas avoir le choix. Je reste, je ferme ma gueule, je finirai comme ça, rien ne changera. On a peur. On n'ose pas.

Et puis un jour, un "ange passe" . Une personne écoute. Une personne parle. Et tu te rends compte que, finalement, tu vaux quelque chose de plus que ce qu'on essayait de te faire croire. Tu as toujours peur. Tu t'accroches au lien du sang. Tu penses ne pas survivre si tu oses le "briser" d'une manière ou d'une autre.

Dire "non" , ce n'est pas briser le lien du sang. Ce lien n'est jamais brisé. Mais il n'est pas le seul à te lier à ceux qui t'entourent. Il y a le respect, l'amour, l'amitié, la confiance, l'admiration... tous n'existeront pas en même temps pour les mêmes personnes, mais il n'existe pas qu'un seul lien.

Tu peux décider du lien qui t'arrange. Tu n'es pas mauvais(e) parce que tu fais d'autres choix. Pour ma part, j'en ai fait plusieurs fois et au final je me suis quand même fait botter le derrière car, comme beaucoup, j'ai fait des erreurs : mais qu'est-ce que ça fait du bien de se faire botter le popotin quand on t'a laissé faire ta connerie tout en essayant de t'accompagner! Mieux vaut ça que rester en prison, heh.

Est-ce que je voulais faire allusion à quelque chose avec ce texte ? Sans doute. Est-ce un message ? OUI! Est-ce que je serai là pour t'écouter en cas de besoin ? OUI, mais si on pouvait avoir plus de temps que 5 minutes à avaler un verre dans un bar, ça m'arrangerait, quand même.

(Oui, je m'étale, oui, je le fais exprès, oui, j'ai l'impression que je "te" dis ça en face, et si tu peux retirer quelque chose de ce message, tant mieux!)

Ce n'est pas ma seule inspiration du moment. Mais si je continue, on en a pour un roman, là. Alors pour l'instant, je vous fiche la paix, et on se retrouve bientôt, d'accord ?

Merci à ceux qui ont le courage de me lire jusqu'au bout. Toute inspiration est bonne à prendre, alors n'hésitez pas à me proposer des choses... mon clavier me démange et ces temps-ci je n'étais pas assez bien pour écrire.

Une énorme bise à la personne ayant inspiré ce texte. Tu la mérites.

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